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D'autres aspects bien entendu entre en compte dans la prise d'ampleur de ces mouvements comme les produits dérivés par exemple, mais aussi d'autres choses propres à chaque mouvement comme l'imagerie et l'art dans le metal. Enfin, ce qui montre qu'un mouvement musical a pris réellement de l'ampleur est lorsque il inspire à son tour, nous allons voir tous cela.
De nombreux autres aspects expliquent la prise d’ampleur du metal, notamment avec l’imagerie associée et le rôle des thématiques. Le metal se développe au début à une période de fort engouement pour le fantastique et les films d’horreurs. De plus, il cherche parfois à attirer l’attention sur lui, en utilisant des thèmes pouvant être choquant pour la société de l’époque. Les groupes et leurs labels ont très bien saisis cette aspect de l’industrie musicale. Ce n’est donc pas pour rien que le metal se retrouve dans une ère de surenchère musicale et esthétique tout au long de son histoire.
Dès les années 70, des groupes comme Black Sabbath ou Judas Priest utilisent des thèmes et une imagerie horrifique et sombre. Par la suite, suivant les fragmentations musicales du metal, chaque sous courant ou même groupe possèdent une imagerie propre, qui leur octroie une identité.
Pochette de l'album Black Sabbath de Black Sabbath, première album du groupe en 1970. D'emblée, l'imagerie est sombre et inquiétante, on y voit devant une maison délabrée, une forme de femme vêtu d'une robe noir, tel une sorcière.
La pluie tombe encore,
The veils of darkness shroud the blackened trees ;
Les voiles de l'obscurité enveloppent les arbres noircis,
Which, contorted by some unseen violence,
Qui, tordus par une violence invisible,
Shed their tired leaves, and bend their boughs.
Laissent tomber leurs feuilles fatiguées et plient leurs branches.
Toward a gray earth of severed bird wings.
Vers une terre grise d'ailes d'oiseaux cassées.
Among the grasses, poppies bleed belote a gestoculating death,
Entre les herbes, les coquelicots saignent avant une mort gesticulante,
And young rabbits, born dead in traps,
Et de jeunes lapins, mort-nés dans des pièges,
Stand motionless, as though guarding the silence.
Restent immobiles, comme des gardiens du silence.
Ceci est un extrait d'un poème présent à l'intérieur de la pochette. Il accentue le côté inquiétant ou même ici romantique du groupe.
A partir des années 80, et jusqu’à la fin des années 90, pour un grand nombre de groupe, le but, plus ou moins conscient est de choquer, avec des thématiques révolutionnaires et contestataires dans le Thrash Metal ou même horrifique avec Slayer. Une imagerie résolument gore et terrifiante, avec un abus d’hémoglobine dans le Death Metal, puis dans le Grindcore. Et enfin une imagerie lugubre et sordide pour les groupes de Black Metal. Naturellement d’autres thèmes sont utilisés dans d’autres sous-genres, plus actuelle et contestataire, où l’on dénonce les puissances dominantes (L’état, les Institutions) comme les responsables du mal de nos sociétés dans le Neo-Metal, ou le Fusion, une imagerie fantastique dans le Folk, le Power et le Metal Symphonique, ou encore une imagerie inspiré de prises de drogue dans le Doom Metal et le Stoner Metal, avec inévitablement un côté moins joyeux que dans le Rock psychédélique.
Pochette de l'album "South Of Heaven", 1988, du groupe de Thrash Metal Slayer, l'imagerie horrifique y est représenté.
Pochette de Inked in Blood, 2014, du groupe Américain Obituary, emblématique du Death Metal, et ici qui représente parfaitement l'imagerie gore et sanguinaire propre au Death Metal.
Pochette de l'album, "Transilvanian Hunger" de Darkthrone, 1994, qui montre bien l'aspect froid et torturé du Black Metal.
Pochette de "Satan Worshipping Doom", 2010, du groupe de Doom Metal Bongripper.
Ainsi le rôle des thématiques apparaît comme très important dans le metal, or l’utilisation de thèmes horrifiques gore, fantastiques, ou oniriques n’est pas exclusif au metal, ni l’attrait pour la provocation. De tout temps, dans l’art, la provocation constitue un acte de protestation, comme dans des mouvement littéraires tel que le dadaïsme ou le surréalisme. Au niveau de l’imagerie, dans l’art actuel , ou postmoderne, “Le beau n’est plus la valeur esthétique dominante” selon Fabien Hein. Il est donc compréhensible que les fans de metal s’emparent de ces thématiques, qui sont d’ailleurs très utilisés dans des tableaux ou même dans la musique depuis bien longtemps. (le thème Fantastique par exemple utilisés dans la Chevauchée des Valkyries, ou l’horreur dans des tableaux représentant l'éviscérassions de Saint Erasme).
La chevauchée des Walkyries, prélude de l'acte III de l'opéra Die Walkure de Richard Wagner, 1854. Qui prend pour appui un thème fantastique et mythologique.
Martyre de saint Érasme Nicolas Poussin, entre 1628 et 1629, Rome, Vatican, Pinacothèque, qui montre l'utilisation de gore et de l'horrifique, dans un tableau antérieur au metal.
Indéniablement, ces thématiques et cette imagerie se retrouve très présente dans l’art associé au metal. L’immense diversité de pochettes d’albums qui existent dans le metal est largement lié à la fragmentation des ces genres et associée aux divers thèmes utilisés. Dès les premiers années, un art se développe, avec des pochettes très travaillés dans le Heavy Metal. La pochette d’album ou même le logo du groupe est très important pour le fan, il lui permet non seulement d’imager la musique, qu’il va l’entendre, mais pour la maison de disque et le groupe, la pochette pourra influencer l’auditeur sur son choix. En effet les pochettes et les logos utilisent des codes spécifiques à un sous-genres et servent à le rassurer, lui montrer que le groupe n’a pas changé, mais une pochette extrêmement travaillés, choquante, ou repoussante interpellera aussi l’auditeur,. C’est d’ailleurs le premier contact avec un groupe, il ne faut pas négliger l’importance du logo et de la pochette ou artwork. “Un groupe ce n’est pas seulement un son, c’est aussi un nom, et un visuel particulier. Comment retracer sur papier le contenu d’une musique agressive avec des thèmes forts et peu conventionnelles ? “ selon Sylvain Jérôme. De ce fait, on peux prendre l’exemple des pochettes de Power Metal ou de Death Metal. Pour le premier on va chercher à créer un univers fantastique, guerrier et onirique. Manowar est le précurseur de cet univers, mais des groupes comme Rhapsody Of Fire ou Dragonforce l’utilisent aussi.
Pochette de "The Triumph Of Steel" de Manowar, 1992, qui présente un univers fantastique et guerrier, relatif au groupe.
Pochette de "Legendary Tales" du groupe Rhapsody Of Fire, 1997, encore une fois l'aspect fantastique est clairement visible, avec le dragon, la licorne, le chateau et le chevalier-guerrier. L'inspiration des livres de Tolkien, ou des littératures fantastiques anime certainement les pochettes de groupe de Power Metal comme Rhapsody Of Fire.
Pour le Death Metal, la tendance est à l’horreur, au gore et la nécessité de choquer prédomine. Les pochettes de Cannibal Corpse sont très représentative de ce genre et ces thématiques.
Pochette de l'album "Torture" de Cannibal Corpse, 2012.
Ensuite l’importance des logos n’est pas négligeable, et ont aussi des codifications précises. Par exemples, les logos de Black Metal sont indéchiffrables et torturés. Or ils suivent tout de même une logique de symétrie. D’autres styles comme le Folk Metal influera des éléments qui rappelle le folklore d’un pays, Arkona, groupe Russe le démontre bien. Cependant ce ne sont que des tendances, certains groupes, comme Opeth, du Death Metal se distingue de son sous-genres avec un logo complètement différent de ses pairs. De plus, cet importance de l'imagerie dans le metal, est illustrée par le grand nombre d’artistes spécialisés dans ce mouvement, comme Christophe Szpajdel pour ces logos ou Joachim Luetke pour ces pochettes.
Logo du groupe de Black Metal Norbégien, Raganarök. Typique du Black Metal, la police est difficilement déchiffrable, mais suit une logique de symétrie.
Logo du groupe Opeth, qui ne suit pas la logique Death Metal, avec un logo généralement plutôt morbide. En effet le groupe pratique un Death Metal inédit, à tendance progressive, et qui utilise beaucoup moins d'hémoglobine que ses comparses dans son imagerie et ses paroles.
Enfin pour terminer sur le visuel, il est intéressant de noter l’importance des mascottes dans le metal. En général c’est tout d’abord un simple personnage créer dans un but purement commercial, mais dans le metal elles prennent une tout autre dimension. Par exemple la mascotte de Iron Maiden “Eddie The Head” créer par le dessinateur Derek Riggs est emblématique de ce phénomène. Elle accompagne toutes leurs pochettes, mais est aussi présente sur scène avec le groupe, dans une version géante gonflable par exemple, dans un jeu de société, sur la bière du groupe, ou même vendue en figurine. De plus, elle change album après album, “Eddie” peut être un zombie, un pharaon, un cyborg, mais il sera toujours là. D’autres mascottes comme Vic Ratllehead de Megadeth ou Snaggletooth de Motörhead sont très populaires.
Pochette de l'album "Killers" de Iron Maiden, 1981, on y voit clairement Eddie, au centre de la pochette.
Pochette de l'album "Somewhere In time" de Iron Maiden, 1986,
Tout ceci amène, en plus des concerts et des albums à la création de produits dérivés. De nos jours, avec une profonde crise du CD, c’est un des moyens pour les groupes de gagner de l’argent. De nombreux objets existent, comme les fameux t-shirts à l'effigie d’une pochette d’album ou d’un groupe, les patchs que les fans coudent sur des vestes en jean, mais on peut aussi trouver sur les stands de vente de merchandising, des plateaux, des drapeaux, des posters, des serviettes, des briquets, des bières, des tasses, ou encore des figurines. Les labels ont très bien compris qu’il fallait exploiter cette dimension, d’autres objets comme des DVD concerts des groupes ou des coffrets inédits existent.. Tout cela peux représenter divers choses pour un fan, mais le notion de collection ou le plaisir après un concert d’arborer le t-shirt du groupe que l’on a vu sont des explications à cet singularité. Cela a même amené à ce que l’on appelle la mode metal. En plus des objets des groupes, des t-shirts, s'accompagne en général des bracelets à clous, des pendentifs, des chaînes, etc.
Capture d'écran du site EMP, un grand site de vente spécialisés dans le metal, sur l'onglet Homme, on peut y voir une pluralité de vêtements disponibles, qui témoigne de la diversité des produits dérivés disponible.
Bien qu’il soit difficile de dresser un “dress code” précis, des tendances se distinguent, encore une fois selon les styles. En général un fan de metal aura des cheveux long, sauf dans les nombreuses branches teintés de Hardcore et de Punk, où le crâne rasé est de mise. Il porte souvent un t-shirt de groupe, et un pantalon ou un jean noir, mais les pantalons militaires sont en vogue. Il peut agrémenter tout ceci avec des bracelets, des chaînes etc. Certains chercheront à utiliser des vêtements en peau, pour créer un style “guerrier”, d’autres dans le Glam Metal utiliseront un style androgynes, et les filles utiliseront parfois des mini-jupes et des corsets d’inspirations gothiques. La mode metal héritée des années 70 est aussi beaucoup redevable à la mode hippie. De plus, certains artistes créer tout un univers autour de leur propre vêtements sur scène, c’est le cas de Mr.lordi, Gwar ou Marylin Manson, soit pour choquer, soit pour distraire. Évidemment ceci ne reflète pas tous les fans de metal, de nombreux ont des vêtements plus proches de la mode actuelle, et certains n’accordent guère d’importance au look.
Marylin Manson, photo sur metalinjection.net
Enfin la prise d’ampleur du metal s’accompagne du fait qu’il devient une source d’inspiration. On peut noter quelques films et séries qui utilisent le metal comme thème. Outre les nombreux documentaires qui existent sur des groupes ou des artistes dans le rock, comme “Lemmy” qui raconte la vie de Lemmy Kilmister, le bassiste-chanteur de Motörhead, “Flight 666” sur une tournée de Iron Maiden.
Affiche du film "Lemmy" sur la carrière du chanteur de Motörhead.
Des pures fictions apparaissent comme Waynes World par exemple qui met en scène deux jeunes adolescent fan de hard rock et de metal de la fin des années 80, dans une comédie assez déjanté, “Tenacious D and The Pick Of Destinity” raconte l’histoire d’un groupe fondé par l’acteur Jack Black qui part à la recherche d’un médiator magique. On peux aussi parler de Kiss contre les fantômes, un pseudo film d’horreur où les membres du groupes sauvent des gens dans une fête foraine ou This Is Spinal Tap de Rob Steineir qui parodie la vie d’un groupe de metal. Nous pourrions nous étendre plus sur les influences metal et hard rock dans les films, notamment au Japon, mais ce serait assez fastidieux.
Bande annonce original du film "This Is Spinal Tap", de Bob Reiner.
Gardons alors en tête des fictions sortis plus récemment. Tout d’abord un Cartoon, “metalocalypse” qui met en scène les aventures d’un groupe de Death Metal, avec un côté humoristique. Ensuite la récente comédie française Pop Redemption, qui suit les déboires d’un groupe de Black Metal Français inconnu qui va jouer au Hellfest, un grand festival.
Bande annonce du film "Pop Redemption" de Martin Le Gall.
En général, le metal dans les films est traité avec humour, mais un contre exemple existe, “Metalhead”,un film Islandais de Ragnar Bragason qui raconte comment une famille gère le décès d’un être chère, où la protagoniste principal qui a perdu son frère plonge dans l’univers du Black Metal pour échapper à son malheur. Le film mérite notre attention car le metal tient une place importante mais pas central, il apparaît comme une alternative au désarrois d’une jeune fille, de plus, de nombreuses références au Black Metal Scandinave des années 90 sont présente.
Bande annonce du film "Metalhead" de Ragnar Bragason.
Des documentaires existent aussi comme “Metal, voyage au coeur de la bête”,de Sam Dunn, sur le metal en général, “Until The Light Take Us” sur l’univers du Black Metal, où le cinéaste laisse la parole aux acteurs de la scène ou encore “Global Metal” de Sam Dunn qui présente les fans de metal partout dans le monde.
Affiche du film, "Global Metal" de Sam Dunn.
Bien entendu, le metal devient une source d’inspirations pour certains livres et bandes dessinés et même un jeux vidéo, Brütal Legend, où le héros doit sauver le monde du metal, dans un monde fantastique, mais c’est surtout le domaine vidéo qui fût et est en pleine effervescence.
Bande annonce du jeux vidéo, Brütal Legend.
Le futur film en préparation qui mérite notre attention est “Syrian Metal Is War”qui nous montrera la scène metal dans un pays où les acteurs de la scène doivent se cacher, le tout sur fond de guerre civile, à la suite des révolutions Syriennes de 2011 réprimées par le dictateur Bachar Al Assad.
Désormais étudions le rap .De nombreux artistes, en plus de leurs activités musicale, ont un commerce en parallèle.
Certains créent leur marque, leur ligne de vêtement ou bien d'accessoire. (ex : les casque beats by Dre, wati B, ou bien les pull 1995 ou l'entourage)
Casque Beats, capture d'écran Cdiscount.
Il y a deux procédés dans la création de ces produits : soit c'est le label de l'artiste qui crée l'objet et sa propre marque ou alors il peut y avoir des collaborations entre un artiste et une marque qui est déjà connue et performante (ex : les casques beats by Dre)
Ces produits permettent de réaliser un profit ailleurs que dans le secteur musical et pour le consommateur de représenter et montrer ses inspirations et ses appartenance musicales. Cela peut être des casquettes,des tee-shirts, sweat-shirts, des posters ou plus simplement des accessoires du quotidien.
Ces produits dérivés peuvent représenter le label de l'artiste plutôt que l'artiste lui même (ex : Y&W qui est un label qui compte plusieurs rappeurs ou chanteurs), et sont généralement présents dans les clips, interviews ou toutes autres apparitions publiques : les rappeurs sont en quelques sortes ambassadeurs de ces produits.
T-Shirt de la marque Y&W, laboutiqueofficielle.com
Afin d'obtenir un objet qui représente un goût musical il faut soit aller dans des boutiques spécialisées soit sur le site internet du label ou l'on peut le commander.
Cela peut avoir deux avantages pour les chanteurs : financer la production par le commerce et la vente de leurs produits, mais aussi de divulguer la marque ou leur nom porté sur les pulls de leurs fans et par conséquent agrandir leur public.
Pour le fan qui va acheter la casquette d'un groupe cela peut lui permettre d'avoir l'impression d'être plus proche de l'artiste ou du groupe, il y a un sentiment d'appartenance et de ressemblance qui se crée. Le fan peut alors montrer a ses amis ou a son entourage ses préférences ou ce qu'il écoute, il peut aussi reconnaître des individus appréciant la même musique que lui ou le même rappeur.
Autre que les vêtements, un des produits dérivés le plus populaire d'un rappeur est le CD. En effet si tous les rappeurs n'ont pas de marque propre a leur label ils produisent des disques, et le disque est l'objet le plus personnel d'un artiste car il ne représente pas que le label mais aussi le travail du rappeur. Bien qu'aujourd'hui le telechargement illégal soit très répandu, certains auditeurs préfèrent acheter des CD.
Pochette de l'album "Identité en Crescendo" de Rocé, 2006.
Le produit dérivé peut donc former un lien entre les deux parties, le fan et l'idole. Mais afin que ce lien se forme il faut présenter le produit au public, cela peut se faire par l'intermédiaire des réseaux sociaux, par la télé, des jeux radios, ou tout simplement des publicités. (ex : beats by dre qui passe a la télé).
Publicité de Beats By Dre.
La publicité dans le rap, joue donc un rôle particulier.
Afin de présenter leur nouvel album, leur nouveau clip, ou leur marque au public différents moyens de communication sont disponibles pour les artistes.
En premier lieu se trouve la télé et ses chaînes spécialisées dans la musique. Les clips y sont diffusés, les plus récents comme les anciens, ou alors des annonces publicitaires entre deux émissions pour présenter ou annoncer la sortie d'un nouvel album.
Il y a également les réseaux sociaux ou l'artiste a un profil que le fan peut suivre. L'artiste peut y partager ses nouveautés, des évènements comme des concerts ou des interviews, ainsi que d'autres informations concernant ses activités tel que un nouveau produit commercialisé par sa marque.
Capture d'écran d'une publication Facebook d'Orelsan, le 16 octobre 2014, qui annonce un concert.
Mais la radio reste le plus efficace pour partager les évènements ou les informations concernant l'artiste, car elle a une portée plus grande, elle touche plus de gens et pas forcement que des fans mais simplement des amateurs, avec par exemple Skyrock.
Enfin, de nombreux films contiennent des allusions au rap, comme Do The Right Thing, de Spike Lee, où l’on ressent une forte influence du rap, dans le ghetto où évoluent les personnages, notamment avec le personnage de Radio Barjo, qui diffuse sans arrêt le morceau “Fight The Power” de Public Enemy.
Extrait de Do The Right Thing, de Spike Lee, "Fight The Power", 1989, où on voit Radio Banjo qui diffuse le fameux morceau de Public Enemy.
D’autres films utilisent le rap comme inspirations premières. C'est le cas de “La Marche” qui a été inspiré par les paroles de Rap où il dénonce le racisme mais tout en restant positif sur le terrorisme en étant contre Charlie Hebdo et avec ses paroles qui nous interroge sur ce qui est le plus grave entre le terrorisme et le taylorisme. Mais le film aborde surtout sur les paroles contre le racisme de la chanson.
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Bande annonce du film "La marche", de Nabil Ben Yadir, 2013.
On peut aussi parler du film “La Haine” qui parle de trois jeunes vivant dans une cité parisienne. Le réalisateur veux montrer la vie des jeunes de banlieues en mettant des passages de Rap et en montrant comment ils affrontent la vie dans la cité. Il nous montre une nouvelle vision de la “cité” dans ce film. Il a demandé à de vrais rappeurs comme Vincent Cassel de jouer dans ce film, notamment pour prendre le rôle d’un des jeunes.
Bande annonce du film "La Haine", de Mathieu Kassovitz, 1995.